Pas très académique
Moukmouk s'agace de la position de l'académie française sur la féminisation des mots.
Personnellement, je ne sais pas si les évolutions de la langue doivent être décidées par cette institution ou par des duels Google, mais, sur la féminisation, je m'attriste du manque de logique qu'il y a à simplement ajouter un "e".
"Présidente",
OK, mais pourquoi "docteure" ou "professeure" ? Il y a déjà des mots en
"-eur" avec des versions féminines : acteur/actrice,
coiffeur/coiffeuse, docteur/...doctoresse
(cit. : "XVe siècle, au sens de « femme savante » ; le sens de « femme médecin
» ne date que du XIXe siècle"). Nos cousins italiens disent, me
semble-t-il, "dottoressa" ou "professoressa". Pourquoi ce triste "-e"
tout bête ?
Et puis, surtout, je n'aime pas "auteure", parce que ... j'adore "écrivaine" !
Une analyse intéressante sur le sujet, comparant notamment les usages en France, en Belgique, au Canada et en Suisse : La féminisation des titres et fonctions dans la Francophonie