Au secours, je me noie
Objectivement, tout va très bien. J'ai une petite fille merveilleuse, en parfaite santé. Le diabète gestationnel n'a eu aucune conséquence sur elle, et moi j'ai perdu 5 kg par rapport à mon poids avant la grossesse : pas encore ma ligne de jeune fille, mais on s'en rapproche. Soleil est à la maison pour deux semaines, ce qui nous donne du temps pour tisser le cocon de notre nouvelle petite famille.
Oui mais... depuis trois jours, je pleure, parfois sans même savoir pourquoi. Je pleure sur les mouvements de papillon que je ne sens plus, sur l'accouchement qui me laisse un sentiment d'échec, sur la douleur de l'épisio aussi. Je pleure sur tous les instants qui passent et qui ne reviendront pas.
J'ai aimé chaque instant de ma grossesse, malgré la coqueluche, le diabète, l'alitement ; je n'ai presque jamais pleuré pendant ces neuf mois. Mais maintenant, je suis devenue une fontaine.